Le risque juridique en entreprise expliqué

député Denis Ducarme (MR) a affirmé mardi que des initiatives devraient être prises rapidement pour remédier à la vague d’échec qui pourrait provoquer la crise du coronavirus. Les libéraux francophones ont présenté un projet de loi facilitant la procédure de réorganisation judiciaire (PRJ). Le L’ ancien ministre des Affaires indépendantes estime qu’un moratoire sur l’échec peut être décidé jusqu’à ce que d’autres mesures soient prises.

« La crise que nous vivons résulte de la multiplication des risques de faillite des entreprises, il est donc urgent de soutenir les opérateurs, les PME ou les travailleurs indépendants, contraints de faire faillite devant les tribunaux de l’entreprise et pour lesquels le PRJ n’est pas suffisamment accessible », a expliqué le Vice. « Notre droit n’est pas approprié. Si nous n’agissons pas vite, le projet de loi sera salé. »

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Selon une analyse de 400 000 entreprises réalisées par la Fédération des entreprises de Belgique (FEB), 25 % des entreprises étaient en difficulté financière le 8 septembre (risque de faillite ou besoin urgent de liquidité), a déclaré Ducarme. Pour le secteur Horeca, le risque de faillite est estimé à 40%

Belgique/Photo:Belge

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